Les performances dépendent pas seulement de la consommation en
CPU. Elle sont également dûes au débit aux termes d’entrées-sorties.
Ce débit
peut également être mesurée avec l’utilitaires NMON puis être extrapolé avec le
VAT de GRAF.
Lorsque l’on effectue la mesure d’un traitement, on
comptabilise le nombre d’IO générées lors de l’exécution du traitement, que l’on
divise ensuite par le nombre d’objet traités.
Dans le fichier NMON
- On crée une variable M_IO qui contient toutes les valeurs de la colonne IO/sec de l’onglet DISK_SUM du fichier NMON.
- On crée une variable M_Heure_IO qui contient toutes les dates de l’onglet DISK_SUMM.
- On rajoute l’onglet « Mesure » qui contient les valeurs suivantes (On a dans cet exemple effectué 2 mesures sur un batch de facturation) :
Batch
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Output
|
Unité O
|
Début
|
Durée
|
Fin
|
IO brut
|
IO
|
IO par output
|
Facturation
|
179
|
Postes
|
28/11/2014
13:15:52
|
43,157
|
28-11/2014
13:16:35
|
26368,6
|
25867,8673
|
144,5132252
|
Facturation
|
179
|
Postes
|
28/11/2014
13:28:52
|
62,79
|
28-11/2014
13:29:55
|
50046,2
|
49545,4673
|
276,7903201
|
Le nombre d’IO brut est fourni par la formule matricielle :
{SOMME(M_IO*SI(M_Heure_IO>=[Début];1;0)*SI(M_Heure_IO<=[Fin] ;1;0))}
Pour éliminer le « bruit » de fond, on calcule un
nombre d’IO « net » :
[IO Brut] - MOYENNE(M_IO)
Puis on divise par le nombre d’objets métiers analysés au
cours du traitement, soit dans l’exemple un nombre d’IO moyen par ligne de
facture égal à 211.
Dans le VAT
Les plages, les serveurs, les composants et les macroflux ayant
été renseignés comme dans l’article http://vincentlacroixgraf.blogspot.fr/2014/12/graf-anticiper-de-la-charge-dun-systeme.html,
il nous reste à compléter l’onglet « traitements » en remplissant
pour chaque traitement considéré, la colonne « SAN ». avec le nombre d'IO moyen par objet métier mesuré.
On actualise les données de l’onglet « X_SAN_t »,
puis on affiche le graphique de l’onglet « G_SAN_t ».
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